Lundi 15 Octobre
Mon Projet d’observation : Observer afin de prendre en charge la classe
Lundi matin, nous avons été accueillies par l'enseignante de la classe de CP. Elle nous a fait visiter la classe et présenter le programme de la journée.
L'accueil des enfants dans la classe commence à 8h45, ils vident leurs cartables et les déposent dans de grandes bassines prévues à cet effet. Ils sortent dehors ou restent jouer calmement à l’intérieur. A 9h, les enfants se rassemblent devant le tableau. Ils sont assis sur des bancs ou des petits tabourets. Ils se disent « Bonjour » en chanson « Bonjour, bonjour à tous, bonjour, bonjour à tous. Nous sommes heureux de nous retrouver, nous sommes heureux de chanter. » G., l’enseignante, écrit au tableau : Bonjour Morgane, Bonjour Elodie. Les enfants lisent et nous saluent. Elle explique ce que nous allons faire dans leur classe pendant deux jours. Une élève vient au tableau pour annoncer la date du jour, elle dit aussi la date de la veille et du lendemain. Elle regarde le calendrier et lit qu’il y a un spectacle aujourd’hui. La maîtresse explique qu’un conteur va leur présenter un spectacle en fin d’après-midi. Elle demande ce que c’est qu'un conteur. C’est une découverte de vocabulaire pour les élèves. Les enfants commencent à s’énerver, la maîtresse leur fait un signe avec les bras pour qu’ils se taisent. Elle apprend aux élèves à se repérer dans le temps en leur demandant de situer sur le calendrier les prochaines vacances. G. demande aux CP « Pourquoi venez-vous à l’école ? ». Beaucoup d’enfants s’expriment, ils disent qu’ils souhaitent apprendre à lire, à compter avec Picbille. Un enfant dit qu’il veut faire des efforts et des progrès. L’enseignante s’adresse aux enfants qui ne se sont pas manifestés. L. affirme qu’il veut savoir colorier sans dépasser. Les enfants sont très dynamiques et expliquent leurs motivations. La maîtresse met une musique pour que les enfants se remettent au calme.
Elle leur demande d’aller à leurs places et de prendre le fichier de Mathématiques. Elle frappe dans ses mains et dit « Avant, vous prenez votre ardoise, s’il vous plait. » Avec une voix douce, elle expose « Nous allons expliquer à Morgane et Elodie comment nous calculons dans notre tête les moins. ». K. parle fort, elle lui demande de lever le doigt. La séance commence, le professeur montre un nombre de doigts et la classe répond. Puis, elle montre les doigts dessinés sur une feuille à la manière de Patty (personnage du fichier de Mathématiques Picbille). (Deux petits doigts = pouce, index, un grand = majeur, deux petits = annulaire et auriculaire). Les enfants reproduisent le nombre de doigts avec leurs propres doigts. L’enseignante est devant, elle fait des gestes « J’ai quatre doigts et j’en cache deux. Combien en reste-il ? ». Les CP écrivent la réponse sur l’ardoise puis la montre à la maîtresse. Elle corrige ausitôt avec la participation des élèves. Ils vérifient ensemble avec les doigts de Patty. Elle propose plusieurs calculs de ce type. Ensuite, les enfants réalisent les exercices dans le fichier de Mathématiques page 21. L’enseignante se déplace, aide un enfant à ranger son crayon. Elle parle à tout le groupe et dit de mettre son doigt sur le numéro de la page. Le premier exercice est un exercice de calcul mental. Elle propose un calcul, les enfants écrivent la réponse au crayon de bois puis ils corrigent aussitôt collectivement. Elle donne des méthodes aux élèves. Elle continue avec d’autres calculs et utilise toujours le même processus. Elle regarde une élève, puis cache les réponses du voisin de celle-ci car elle tente de copier. Elle encourage les élèves et aide les plus en difficulté « M. imagine 5 dans ta tête. ». A la fin de l’exercice de calcul mental, G. demande aux enfants qui n’ont pas fait d’erreur de lever le doigt, puis une erreur. Pour le deuxième exercice, les élèves s’appuient sur la méthode de Dédé (personnage du fichier de Mathématiques Picbille), E. dit « Dédé fait des ronds pour compter. ». La maîtresse, très dynamique, entretient un échange constant entre elle et les élèves. Elle met une affiche au tableau, ordonne de poser les crayons et de mettre les mains sur la table. Elle pose des questions et la classe répond collectivement. Elle montre au tableau et ajoute des explications. Ensuite, les enfants réalisent l’exercice tout seul, la maîtresse se déplace pour conseiller certains élèves. Lorsqu’un enfant a fini, il lève le doigt et G. corrige. Elle met un point vert si c’est réussi, orange si ce n’est pas le cas, et vert et orange si l’exercice est partiellement réussi. Un garçon demande s’il peut aller aux toilettes, l’enseignante l’autorise. Plusieurs enfants demandent, L'enseignante n’autorise pas tous les élèves à y aller car cela devient un jeu. Lorsque tout le monde a fini, elle demande de lire la consigne de l’exercice C. Cependant, les élèves sont de moins en moins attentifs, elle intervient pour qu’ils se concentrent à nouveau. Elle affirme « Je félicite les enfants qui écoutent jusqu’au bout. »
Avec une voix basse, le professeur invite les enfants à venir se rassembler devant. Elle est proche des enfants et lance un jeu de rythme pour la remise au calme. Elle fait un peu de relaxation pour stimuler la concentration des enfants. Par la suite, les élèves s’installent devant et la maîtresse leur fait découvrir une nouvelle histoire, ainsi elle présente le contexte et les personnages. Elle propose des mots et les enfants donnent la définition. Ce sont surtout des mots nouveaux donc elle complète si besoin. Elle intervient car deux enfants se chamaillent.
En cycle 2, la récréation a lieu de 10h30 à 10h45.
Au retour de la récréation, l’enseignante et les enfants chantent une chanson du silence avec les doigts. Elle présente ce qu’ils vont faire par la suite. La classe est divisée en deux groupes : un groupe avec la maîtresse pour la lecture et un groupe avec C. (ASEM) pour un atelier d’expression écrite. L’enseignante donne la consigne à tout le groupe à pour le travail d’expression écrite. Elle montre la feuille, note au tableau et ils font des exemples ensemble (… lit un livre…). Les enfants doivent compléter une phrase avec un sujet, un lieu ou un complètement d’objet indirect. Presque tous les élèves proposent des exemples et G. note les réponses car les enfants devront choisir parmi cette liste les mots qu’ils souhaitent utiliser. Elle insiste pour qu’ils parlent fort et qu’ils articulent. Elle se déplace pour confisquer la trousse d’un élève. Elle affirme « Si vous êtes très attentifs, vous réussirez. ». Avant de partir avec un groupe, l'enseignante explique à l'ASEM comment aider et corriger les élèves. Pendant les ateliers, je m'intéresse à l'atelier de Lecture (cf article suivant, Mon Projet d'Observation : L'atelier de Lecture).
La pause déjeunée a lieu de 12h et 13h40. Les enfants des cycles 2 et 3 déjeunent à 12h45, au deuxième service.
Au retour de la pause, l'enseigante lance les ateliers. La classe est divisée en trois groupes. Un groupe est avec la maîtresse pour travailler la lecture, un groupe avec H., l’enseignante des TPS-PS, et huit enfants travaillent en autonomie (cf Article, Mon Projet d'Observation : L'autonomie des élèves de CP). H. présente et donne la consigne du jeu des Dominos des articles. Les enfants jouent par trois, et elle circule entre les groupent pour vérifier qu’ils respectent la consigne.
A 14h30, tout le monde se rassemble dans la classe. Gabrielle fait du Brain Gym pour que les enfants se concentrent pour une autre activité. Elle prend le temps de faire tous les mouvements et parlent avec une voix très douce. Après 15 minutes de relaxation, elle demande aux CP de choisir une phrase qu’ils ont écrite ce matin et de la lire. Tous les enfants lèvent la main, mais lorsqu’ils ont dit leur phrase, ils ont du mal à écouter les autres. Ensuite, ils notent les leçons dans l’agenda. Gabrielle écrit au tableau et les enfants copient. Les responsables de la distribution, distribuent les cahiers de lecture du soir, et les cahiers de liaison.
15h05 : Récréation
15h30 – 16h40 : Spectacle du conteur (cf article Mon Projet d'Observation : Un enfant sourd)
Lundi matin, nous avons été accueillies par l'enseignante de la classe de CP. Elle nous a fait visiter la classe et présenter le programme de la journée.
L'accueil des enfants dans la classe commence à 8h45, ils vident leurs cartables et les déposent dans de grandes bassines prévues à cet effet. Ils sortent dehors ou restent jouer calmement à l’intérieur. A 9h, les enfants se rassemblent devant le tableau. Ils sont assis sur des bancs ou des petits tabourets. Ils se disent « Bonjour » en chanson « Bonjour, bonjour à tous, bonjour, bonjour à tous. Nous sommes heureux de nous retrouver, nous sommes heureux de chanter. » G., l’enseignante, écrit au tableau : Bonjour Morgane, Bonjour Elodie. Les enfants lisent et nous saluent. Elle explique ce que nous allons faire dans leur classe pendant deux jours. Une élève vient au tableau pour annoncer la date du jour, elle dit aussi la date de la veille et du lendemain. Elle regarde le calendrier et lit qu’il y a un spectacle aujourd’hui. La maîtresse explique qu’un conteur va leur présenter un spectacle en fin d’après-midi. Elle demande ce que c’est qu'un conteur. C’est une découverte de vocabulaire pour les élèves. Les enfants commencent à s’énerver, la maîtresse leur fait un signe avec les bras pour qu’ils se taisent. Elle apprend aux élèves à se repérer dans le temps en leur demandant de situer sur le calendrier les prochaines vacances. G. demande aux CP « Pourquoi venez-vous à l’école ? ». Beaucoup d’enfants s’expriment, ils disent qu’ils souhaitent apprendre à lire, à compter avec Picbille. Un enfant dit qu’il veut faire des efforts et des progrès. L’enseignante s’adresse aux enfants qui ne se sont pas manifestés. L. affirme qu’il veut savoir colorier sans dépasser. Les enfants sont très dynamiques et expliquent leurs motivations. La maîtresse met une musique pour que les enfants se remettent au calme.
Elle leur demande d’aller à leurs places et de prendre le fichier de Mathématiques. Elle frappe dans ses mains et dit « Avant, vous prenez votre ardoise, s’il vous plait. » Avec une voix douce, elle expose « Nous allons expliquer à Morgane et Elodie comment nous calculons dans notre tête les moins. ». K. parle fort, elle lui demande de lever le doigt. La séance commence, le professeur montre un nombre de doigts et la classe répond. Puis, elle montre les doigts dessinés sur une feuille à la manière de Patty (personnage du fichier de Mathématiques Picbille). (Deux petits doigts = pouce, index, un grand = majeur, deux petits = annulaire et auriculaire). Les enfants reproduisent le nombre de doigts avec leurs propres doigts. L’enseignante est devant, elle fait des gestes « J’ai quatre doigts et j’en cache deux. Combien en reste-il ? ». Les CP écrivent la réponse sur l’ardoise puis la montre à la maîtresse. Elle corrige ausitôt avec la participation des élèves. Ils vérifient ensemble avec les doigts de Patty. Elle propose plusieurs calculs de ce type. Ensuite, les enfants réalisent les exercices dans le fichier de Mathématiques page 21. L’enseignante se déplace, aide un enfant à ranger son crayon. Elle parle à tout le groupe et dit de mettre son doigt sur le numéro de la page. Le premier exercice est un exercice de calcul mental. Elle propose un calcul, les enfants écrivent la réponse au crayon de bois puis ils corrigent aussitôt collectivement. Elle donne des méthodes aux élèves. Elle continue avec d’autres calculs et utilise toujours le même processus. Elle regarde une élève, puis cache les réponses du voisin de celle-ci car elle tente de copier. Elle encourage les élèves et aide les plus en difficulté « M. imagine 5 dans ta tête. ». A la fin de l’exercice de calcul mental, G. demande aux enfants qui n’ont pas fait d’erreur de lever le doigt, puis une erreur. Pour le deuxième exercice, les élèves s’appuient sur la méthode de Dédé (personnage du fichier de Mathématiques Picbille), E. dit « Dédé fait des ronds pour compter. ». La maîtresse, très dynamique, entretient un échange constant entre elle et les élèves. Elle met une affiche au tableau, ordonne de poser les crayons et de mettre les mains sur la table. Elle pose des questions et la classe répond collectivement. Elle montre au tableau et ajoute des explications. Ensuite, les enfants réalisent l’exercice tout seul, la maîtresse se déplace pour conseiller certains élèves. Lorsqu’un enfant a fini, il lève le doigt et G. corrige. Elle met un point vert si c’est réussi, orange si ce n’est pas le cas, et vert et orange si l’exercice est partiellement réussi. Un garçon demande s’il peut aller aux toilettes, l’enseignante l’autorise. Plusieurs enfants demandent, L'enseignante n’autorise pas tous les élèves à y aller car cela devient un jeu. Lorsque tout le monde a fini, elle demande de lire la consigne de l’exercice C. Cependant, les élèves sont de moins en moins attentifs, elle intervient pour qu’ils se concentrent à nouveau. Elle affirme « Je félicite les enfants qui écoutent jusqu’au bout. »
Avec une voix basse, le professeur invite les enfants à venir se rassembler devant. Elle est proche des enfants et lance un jeu de rythme pour la remise au calme. Elle fait un peu de relaxation pour stimuler la concentration des enfants. Par la suite, les élèves s’installent devant et la maîtresse leur fait découvrir une nouvelle histoire, ainsi elle présente le contexte et les personnages. Elle propose des mots et les enfants donnent la définition. Ce sont surtout des mots nouveaux donc elle complète si besoin. Elle intervient car deux enfants se chamaillent.
En cycle 2, la récréation a lieu de 10h30 à 10h45.
Au retour de la récréation, l’enseignante et les enfants chantent une chanson du silence avec les doigts. Elle présente ce qu’ils vont faire par la suite. La classe est divisée en deux groupes : un groupe avec la maîtresse pour la lecture et un groupe avec C. (ASEM) pour un atelier d’expression écrite. L’enseignante donne la consigne à tout le groupe à pour le travail d’expression écrite. Elle montre la feuille, note au tableau et ils font des exemples ensemble (… lit un livre…). Les enfants doivent compléter une phrase avec un sujet, un lieu ou un complètement d’objet indirect. Presque tous les élèves proposent des exemples et G. note les réponses car les enfants devront choisir parmi cette liste les mots qu’ils souhaitent utiliser. Elle insiste pour qu’ils parlent fort et qu’ils articulent. Elle se déplace pour confisquer la trousse d’un élève. Elle affirme « Si vous êtes très attentifs, vous réussirez. ». Avant de partir avec un groupe, l'enseignante explique à l'ASEM comment aider et corriger les élèves. Pendant les ateliers, je m'intéresse à l'atelier de Lecture (cf article suivant, Mon Projet d'Observation : L'atelier de Lecture).
La pause déjeunée a lieu de 12h et 13h40. Les enfants des cycles 2 et 3 déjeunent à 12h45, au deuxième service.
Au retour de la pause, l'enseigante lance les ateliers. La classe est divisée en trois groupes. Un groupe est avec la maîtresse pour travailler la lecture, un groupe avec H., l’enseignante des TPS-PS, et huit enfants travaillent en autonomie (cf Article, Mon Projet d'Observation : L'autonomie des élèves de CP). H. présente et donne la consigne du jeu des Dominos des articles. Les enfants jouent par trois, et elle circule entre les groupent pour vérifier qu’ils respectent la consigne.
A 14h30, tout le monde se rassemble dans la classe. Gabrielle fait du Brain Gym pour que les enfants se concentrent pour une autre activité. Elle prend le temps de faire tous les mouvements et parlent avec une voix très douce. Après 15 minutes de relaxation, elle demande aux CP de choisir une phrase qu’ils ont écrite ce matin et de la lire. Tous les enfants lèvent la main, mais lorsqu’ils ont dit leur phrase, ils ont du mal à écouter les autres. Ensuite, ils notent les leçons dans l’agenda. Gabrielle écrit au tableau et les enfants copient. Les responsables de la distribution, distribuent les cahiers de lecture du soir, et les cahiers de liaison.
15h05 : Récréation
15h30 – 16h40 : Spectacle du conteur (cf article Mon Projet d'Observation : Un enfant sourd)
Mon Projet d’Observation : L'atelier de Lecture
Le groupe qui commence par l’atelier de Lecture s’installe dans la salle voisine. L'enseignante demande aux enfants de s’asseoir dans le coin bibliothèque. Avec une voix douce, elle montre le livre. Elle interpelle un élève et lui dit de changer de place. Elle interroge les CP sur ce qu’ils voient sur la couverture du livre. Les enfants lèvent le doigt et s’expriment devant le groupe. Le professeur pose des questions, un échange très enrichissant se met en place. Elle montre une affiche avec le nom du personnage MALURI. Les enfants lisent tout d’abord dans leur tête, puis T. lit à voix haute. Elle ajoute peu à peu des mots pour former une phrase. Deux élèves bavardent, la maîtresse les sépare et s’exclame « Je vous mets un bâton à toutes les deux si ça recommence. ». A chaque fois, les enfants lisent dans leur tête, puis un enfant lit tout haut et pour finir tout le groupe lit la phrase. Ensuite, Gabrielle note le titre de l’album et elle questionne les enfants « Qu’est ce que cela veut dire ? Que se passe-t-il dans cette histoire ?... » Elle montre la première page du livre et les enfants décrivent. Elle pose de nombreuses questions pour que les enfants participent et elle explique le vocabulaire nouveau. Elle accroche le texte de la première page au mur et rassure les enfants « […] ce texte est facile à lire. Je vous le promets. ». Elle ajoute des illustrations, pose des questions et les enfants répondent. Elle utilise différentes intonations de voix et fait participer tous les élèves du groupe. A chaque fois, un enfant lit le mot écrit sous l’illustration. Puis, elle montre la première phrase du texte avec son doigt, elle met en évidence la majuscule et le point. Les enfants lisent une première fois dans leur tête. Un élève lit, elle montre avec son doigt et cache le mot difficile « dans ». Et les enfants relisent ensemble. Ils devinent le mot « dans » par rapport au sens de la phrase. Le professeur demande à T. de relire la phrase. Elle utilise la même méthode pour les trois phrases. A la fin, elle demande ce que les enfants ont compris de cette histoire. Les élèves participent. Ils relisent tout le texte une dernière fois ensemble. Je remarque qu’un élève ne lit pas.
Le groupe qui commence par l’atelier de Lecture s’installe dans la salle voisine. L'enseignante demande aux enfants de s’asseoir dans le coin bibliothèque. Avec une voix douce, elle montre le livre. Elle interpelle un élève et lui dit de changer de place. Elle interroge les CP sur ce qu’ils voient sur la couverture du livre. Les enfants lèvent le doigt et s’expriment devant le groupe. Le professeur pose des questions, un échange très enrichissant se met en place. Elle montre une affiche avec le nom du personnage MALURI. Les enfants lisent tout d’abord dans leur tête, puis T. lit à voix haute. Elle ajoute peu à peu des mots pour former une phrase. Deux élèves bavardent, la maîtresse les sépare et s’exclame « Je vous mets un bâton à toutes les deux si ça recommence. ». A chaque fois, les enfants lisent dans leur tête, puis un enfant lit tout haut et pour finir tout le groupe lit la phrase. Ensuite, Gabrielle note le titre de l’album et elle questionne les enfants « Qu’est ce que cela veut dire ? Que se passe-t-il dans cette histoire ?... » Elle montre la première page du livre et les enfants décrivent. Elle pose de nombreuses questions pour que les enfants participent et elle explique le vocabulaire nouveau. Elle accroche le texte de la première page au mur et rassure les enfants « […] ce texte est facile à lire. Je vous le promets. ». Elle ajoute des illustrations, pose des questions et les enfants répondent. Elle utilise différentes intonations de voix et fait participer tous les élèves du groupe. A chaque fois, un enfant lit le mot écrit sous l’illustration. Puis, elle montre la première phrase du texte avec son doigt, elle met en évidence la majuscule et le point. Les enfants lisent une première fois dans leur tête. Un élève lit, elle montre avec son doigt et cache le mot difficile « dans ». Et les enfants relisent ensemble. Ils devinent le mot « dans » par rapport au sens de la phrase. Le professeur demande à T. de relire la phrase. Elle utilise la même méthode pour les trois phrases. A la fin, elle demande ce que les enfants ont compris de cette histoire. Les élèves participent. Ils relisent tout le texte une dernière fois ensemble. Je remarque qu’un élève ne lit pas.
Mon Projet d’Observation : L’autonomie des élèves de CP
Après la pause déjeunée, le groupe qui travaille en autonomie fait un coloriage magique. Il faut colorier AL – LA –IL – LI en fonction du code couleur. J’observe qu'une élève n’a pas compris la consigne car elle colorie en rose, alors que sur le modèle il n’y a pas de rose. Ainsi, je lui explique ce qu’il faut faire. Son voisin colorie très bien, il a bien assimilé la consigne. Je remarque qu'un enfant regarde sur la fiche d'un de ses camarades et il fait des erreurs. Je lui demande donc de vérifier et il se rend compte de son erreur. En autonomie, les enfants ont des difficultés à rester concentrer. M. appelle une élève qui est dans un autre groupe, E. et T. discutent. Mais certains élèves travaillent consciencieusement. En général, la méthode qu’ils utilisent est de colorier tous les LI... puis ils changent de couleur. Je note que C. copie sur ses voisins, il ne fait pas l’exercice seul. Je me déplace dans l’autre salle et revient cinq minutes après. Cinq élèves sont en train de bavarder, ils se retournent et parlent à voix haute. L'enseignante vient voir ce groupe et dit « On ne lève pas la tête. ». Elle félicite une enfant qui est concentrée depuis le début. Lorsqu’ils finissent le coloriage magique, les enfants prennent la fiche d’auto-évaluation. Je demande à une élève, ce qu’elle doit faire après et me dit qu’elle doit réaliser un autre travail. Les enfants savent où ranger la fiche et ce qu’ils doivent faire après.
Après la pause déjeunée, le groupe qui travaille en autonomie fait un coloriage magique. Il faut colorier AL – LA –IL – LI en fonction du code couleur. J’observe qu'une élève n’a pas compris la consigne car elle colorie en rose, alors que sur le modèle il n’y a pas de rose. Ainsi, je lui explique ce qu’il faut faire. Son voisin colorie très bien, il a bien assimilé la consigne. Je remarque qu'un enfant regarde sur la fiche d'un de ses camarades et il fait des erreurs. Je lui demande donc de vérifier et il se rend compte de son erreur. En autonomie, les enfants ont des difficultés à rester concentrer. M. appelle une élève qui est dans un autre groupe, E. et T. discutent. Mais certains élèves travaillent consciencieusement. En général, la méthode qu’ils utilisent est de colorier tous les LI... puis ils changent de couleur. Je note que C. copie sur ses voisins, il ne fait pas l’exercice seul. Je me déplace dans l’autre salle et revient cinq minutes après. Cinq élèves sont en train de bavarder, ils se retournent et parlent à voix haute. L'enseignante vient voir ce groupe et dit « On ne lève pas la tête. ». Elle félicite une enfant qui est concentrée depuis le début. Lorsqu’ils finissent le coloriage magique, les enfants prennent la fiche d’auto-évaluation. Je demande à une élève, ce qu’elle doit faire après et me dit qu’elle doit réaliser un autre travail. Les enfants savent où ranger la fiche et ce qu’ils doivent faire après.
Mon Projet d'Observation : Un enfant sourd
Pendant le spectacle du conteur, je décide d’observer M., un enfant sourd, qui est dans la classe de CP-CE1. Tout au long de l’année, il est accompagné d’une AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire) qui l’aide pour travailler et parle la langue des signes. Avant le début du spectacle, l’ASV informe le conteur de la présence d’un enfant sourd. Il salue l’enfant et explique à l’AVS que le spectacle n’est pas vraiment adapté. M. s’installe parmi les autres élèves par terre. L’AVS s’assoit sur une chaise sur le côté gauche pour être visible pour l’enfant. Lorsque le conteur commence à parler, elle traduit en langue des signes. M. observe l’intervenant et quand il ne comprend pas il regarde l’AVS. Elle continue toujours à traduire en langage des signes même s’il ne la regarde pas. L’intervenant illustre son histoire de bruitage avec des instruments de musique. L’enfant handicapé est très attentif. Ensuite, le conteur commence un nouveau conte. A ce moment, l’AVS fait des signes à M. pour qu’il change de place afin qu’il puisse la voir plus facilement. Cependant, l’enfant ne bouge pas, mais il se met sur les genoux. Il bouge de plus en plus. Il ne comprend pas car le conteur début des phrases et les enfants les terminent. Après plusieurs minutes, il se déplace pour mieux voir l’AVS. Il est attentif aux gestes qu’elle fait. A la fin du deuxième conte, il frappe dans ses mains comme les autres enfants. Ainsi, je pense qu’il a compris que l’histoire était terminée. Après il n’est pas concentré, il regarde ailleurs. L’AVS lui demande de changer de place pour être plus à l’aise. L’enseignante lui propose de s’asseoir sur une chaise à la place d’un enfant. A cette place, il peut voir l’AVS plus facilement ainsi que le conteur. Son regard se porte sans cesse sur l’intervenant et l’AVS. Au final, il frappe dans ses mains et dit quelque chose à la maîtresse. Malheureusement, elle ne comprend. Cet enfant a aussi de grande difficulté de langage à cause de son handicape. Il nous est difficile de savoir s’il a compris les histoires mais dans l’ensemble il a été plutôt concentré. J’ai remarqué que le rôle de l’AVS est primordial pour permettre à cet enfant de suivre le même parcours que ses camarades.
Pendant le spectacle du conteur, je décide d’observer M., un enfant sourd, qui est dans la classe de CP-CE1. Tout au long de l’année, il est accompagné d’une AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire) qui l’aide pour travailler et parle la langue des signes. Avant le début du spectacle, l’ASV informe le conteur de la présence d’un enfant sourd. Il salue l’enfant et explique à l’AVS que le spectacle n’est pas vraiment adapté. M. s’installe parmi les autres élèves par terre. L’AVS s’assoit sur une chaise sur le côté gauche pour être visible pour l’enfant. Lorsque le conteur commence à parler, elle traduit en langue des signes. M. observe l’intervenant et quand il ne comprend pas il regarde l’AVS. Elle continue toujours à traduire en langage des signes même s’il ne la regarde pas. L’intervenant illustre son histoire de bruitage avec des instruments de musique. L’enfant handicapé est très attentif. Ensuite, le conteur commence un nouveau conte. A ce moment, l’AVS fait des signes à M. pour qu’il change de place afin qu’il puisse la voir plus facilement. Cependant, l’enfant ne bouge pas, mais il se met sur les genoux. Il bouge de plus en plus. Il ne comprend pas car le conteur début des phrases et les enfants les terminent. Après plusieurs minutes, il se déplace pour mieux voir l’AVS. Il est attentif aux gestes qu’elle fait. A la fin du deuxième conte, il frappe dans ses mains comme les autres enfants. Ainsi, je pense qu’il a compris que l’histoire était terminée. Après il n’est pas concentré, il regarde ailleurs. L’AVS lui demande de changer de place pour être plus à l’aise. L’enseignante lui propose de s’asseoir sur une chaise à la place d’un enfant. A cette place, il peut voir l’AVS plus facilement ainsi que le conteur. Son regard se porte sans cesse sur l’intervenant et l’AVS. Au final, il frappe dans ses mains et dit quelque chose à la maîtresse. Malheureusement, elle ne comprend. Cet enfant a aussi de grande difficulté de langage à cause de son handicape. Il nous est difficile de savoir s’il a compris les histoires mais dans l’ensemble il a été plutôt concentré. J’ai remarqué que le rôle de l’AVS est primordial pour permettre à cet enfant de suivre le même parcours que ses camarades.
Mardi 16 Octobre
Bilan de ma séance d’Anglais
J’ai effectué une séance d’Anglais avec les élèves de CP. C’était la première séance de Langue Vivante de leur vie. Les enfants étaient installés devant le tableau en demi-cercle. Au départ, j’ai parlé en Anglais pendant quelques minutes afin d’observer leurs réactions. Ils rigolaient beaucoup et se demandaient quelle langue je parlais. L’enseignante leur a demandé « Mais que se passe-t-il ? ». Très vite, les enfants ont répondu que je parlais en Anglais. Alors, j’ai répondu en Français qu’ils avaient raison. Et je leur ai demandé s’ils connaissaient des mots en Anglais. Plusieurs élèves ont participé, certains connaissaient « Hello / My name is… », un élève a compté jusqu’à dix. Ensuite, je leur ai fait écouter une chanson en Anglais qui reprenait les mots « Hello / how are you / I am fine thank you ». J’ai répété la chanson deux fois en ajoutant les gestes. Je leur ai demandé ce qu’ils entendaient. Ils m’ont répondu « Hello » et quelque chose qui ressemblait à « How are you ? ». Je leur ai expliqué ce que voulaient dire ces mots. Et nous avons essayé de chanter ensemble. La plupart des enfants n’ont pas hésité à chanter mais d’autres enfants n’osaient pas. Nous avons répété plusieurs fois pour permettre à chacun d’aller à son rythme. Par la suite, je me suis assise au milieu d’eux et j’ai introduit la question « What’s your name ? ». J’ai demandé si certains d’entre eux savaient ce que cela voulait dire. Ils m’ont proposé plusieurs réponses et un enfant a dit « Comment tu t’appelles ? ». Je pense qu’il connaissait vis-à-vis de ses frères et sœurs ainés. J’ai expliqué que pour répondre, il fallait dire « My name is… ». Nous avons fait un exemple tous ensemble. Puis j’ai demandé à chaque enfant un par un en les désignant avec le doigt. Certains enfants n’étaient pas dérangés par le changement de langue mais d’autres me regardaient avec de grands yeux. Je demandais donc aux autres de les aider. Au début, je posais la question seule puis de façon collective. Tous les enfants posaient la question et je désignais quelqu’un. Une élève m’a interpellée car elle s’est mise à pleurer lorsque nous lui avons posé la question. Je l’ai tout de suite rassurée. En fin de séance, je lui ai proposé de s’exprimer en Anglais mais elle a refusé. Néanmoins, en fin de journée, elle est venue me voir et m’a dit « My name is … ». Cela m’a surpris car cette élève tente souvent d’attirer l’attention en classe. Elle a des problèmes de discipline. Ensuite, nous en avons discuté avec le professeur titulaire et elle m’a dit que cet enfant n’avait pas confiance en elle en réalité. Pourtant, en classe, elle montrait le contraire. Le fait de parler dans une autre langue l’a perturbée. Nous avons chanté plusieurs fois la chanson et nous avons fait deux groupes pour la question et la réponse. J’ai clôturé la séance en disant « Goodbye » car il était l’heure de partir à la cantine. Les enfants étaient très motivés et avides de connaître d’autres mots. Ils m’ont posé beaucoup de questions et chantaient la chanson sur la cour de récréation.
J’ai suis très satisfaite de cette séance car l’Anglais est une matière que j’apprécie beaucoup. Les enfants étaient réceptifs et les recherches que j’ai menées m’ont donné de nombreuses idées pour la suite.
J’ai effectué une séance d’Anglais avec les élèves de CP. C’était la première séance de Langue Vivante de leur vie. Les enfants étaient installés devant le tableau en demi-cercle. Au départ, j’ai parlé en Anglais pendant quelques minutes afin d’observer leurs réactions. Ils rigolaient beaucoup et se demandaient quelle langue je parlais. L’enseignante leur a demandé « Mais que se passe-t-il ? ». Très vite, les enfants ont répondu que je parlais en Anglais. Alors, j’ai répondu en Français qu’ils avaient raison. Et je leur ai demandé s’ils connaissaient des mots en Anglais. Plusieurs élèves ont participé, certains connaissaient « Hello / My name is… », un élève a compté jusqu’à dix. Ensuite, je leur ai fait écouter une chanson en Anglais qui reprenait les mots « Hello / how are you / I am fine thank you ». J’ai répété la chanson deux fois en ajoutant les gestes. Je leur ai demandé ce qu’ils entendaient. Ils m’ont répondu « Hello » et quelque chose qui ressemblait à « How are you ? ». Je leur ai expliqué ce que voulaient dire ces mots. Et nous avons essayé de chanter ensemble. La plupart des enfants n’ont pas hésité à chanter mais d’autres enfants n’osaient pas. Nous avons répété plusieurs fois pour permettre à chacun d’aller à son rythme. Par la suite, je me suis assise au milieu d’eux et j’ai introduit la question « What’s your name ? ». J’ai demandé si certains d’entre eux savaient ce que cela voulait dire. Ils m’ont proposé plusieurs réponses et un enfant a dit « Comment tu t’appelles ? ». Je pense qu’il connaissait vis-à-vis de ses frères et sœurs ainés. J’ai expliqué que pour répondre, il fallait dire « My name is… ». Nous avons fait un exemple tous ensemble. Puis j’ai demandé à chaque enfant un par un en les désignant avec le doigt. Certains enfants n’étaient pas dérangés par le changement de langue mais d’autres me regardaient avec de grands yeux. Je demandais donc aux autres de les aider. Au début, je posais la question seule puis de façon collective. Tous les enfants posaient la question et je désignais quelqu’un. Une élève m’a interpellée car elle s’est mise à pleurer lorsque nous lui avons posé la question. Je l’ai tout de suite rassurée. En fin de séance, je lui ai proposé de s’exprimer en Anglais mais elle a refusé. Néanmoins, en fin de journée, elle est venue me voir et m’a dit « My name is … ». Cela m’a surpris car cette élève tente souvent d’attirer l’attention en classe. Elle a des problèmes de discipline. Ensuite, nous en avons discuté avec le professeur titulaire et elle m’a dit que cet enfant n’avait pas confiance en elle en réalité. Pourtant, en classe, elle montrait le contraire. Le fait de parler dans une autre langue l’a perturbée. Nous avons chanté plusieurs fois la chanson et nous avons fait deux groupes pour la question et la réponse. J’ai clôturé la séance en disant « Goodbye » car il était l’heure de partir à la cantine. Les enfants étaient très motivés et avides de connaître d’autres mots. Ils m’ont posé beaucoup de questions et chantaient la chanson sur la cour de récréation.
J’ai suis très satisfaite de cette séance car l’Anglais est une matière que j’apprécie beaucoup. Les enfants étaient réceptifs et les recherches que j’ai menées m’ont donné de nombreuses idées pour la suite.
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