Prise en charge de la séance de motricité
Je prends en charge la séance de motricité avec les 14 garçons de la classe. V., l’ASEM gère une activité de lancer avec les filles. J’ai décidé de faire un parcours à vélo sous forme de relais. J’utilise des mots simples pour expliquer l’activité et je montre le parcours. J’ai mis en place quatre parcours, de ce fait, les garçons sont répartis en quatre équipes de trois ou quatre. Le premier temps de la séance se déroule bien. J’essaye de faire attention aux enfants qui ne respectent pas le parcours et leur demande de recommencer. Ensuite, dans un deuxième temps, les enfants doivent pédaler avec un objet dans la main et le déposer dans une boite à la fin du parcours. Encore une fois, je montre le parcours avec un objet pour qu’ils visualisent. Les garçons sont de plus en plus énervés et ne respectent pas tout le temps les consignes. J’ai du mal à imposer mon autorité et à me faire entendre sur la cour de récréation. Je passe dans chaque petit groupe pour répéter les consignes, ce qui n’est pas la méthode la plus efficace. Les garçons commencent à jouer avec les barres et ils ne m’écoutent pas. Je dois les appeler six fois pour qu’ils se rassemblent. Certains continuent à jouer avec le matériel. Je leur demande de venir ranger le matériel dans la cabane. Après cette séance, je suis plutôt inquiète car je me suis sentie débordée à la fin de la séance. C’était la première fois que je m’exprimais face à un public de maternelle. J’ai su adapter mon langage à cette tranche d’âge.
Je prends en charge la séance de motricité avec les 14 garçons de la classe. V., l’ASEM gère une activité de lancer avec les filles. J’ai décidé de faire un parcours à vélo sous forme de relais. J’utilise des mots simples pour expliquer l’activité et je montre le parcours. J’ai mis en place quatre parcours, de ce fait, les garçons sont répartis en quatre équipes de trois ou quatre. Le premier temps de la séance se déroule bien. J’essaye de faire attention aux enfants qui ne respectent pas le parcours et leur demande de recommencer. Ensuite, dans un deuxième temps, les enfants doivent pédaler avec un objet dans la main et le déposer dans une boite à la fin du parcours. Encore une fois, je montre le parcours avec un objet pour qu’ils visualisent. Les garçons sont de plus en plus énervés et ne respectent pas tout le temps les consignes. J’ai du mal à imposer mon autorité et à me faire entendre sur la cour de récréation. Je passe dans chaque petit groupe pour répéter les consignes, ce qui n’est pas la méthode la plus efficace. Les garçons commencent à jouer avec les barres et ils ne m’écoutent pas. Je dois les appeler six fois pour qu’ils se rassemblent. Certains continuent à jouer avec le matériel. Je leur demande de venir ranger le matériel dans la cabane. Après cette séance, je suis plutôt inquiète car je me suis sentie débordée à la fin de la séance. C’était la première fois que je m’exprimais face à un public de maternelle. J’ai su adapter mon langage à cette tranche d’âge.
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Projet d’observation : Un enfant atteint d’un problème cérébral.
J’observe E., un enfant de quatre ans, qui n’a fait aucune activité depuis le début de l’année. Il pleure tous les jours et les trois premières semaines d’école, il pleurait toute la matinée sans interruption car il ne supporte pas de quitter sa maman. Il est atteint d’un problème cérébral et est suivi au CAMSP (Centre d’Action Médico-social Précoce). De plus, les médecins supposent qui souffrirait de Troubles Obsessionnels du Comportement (TOC).
E. est assis près de l'enseignante. Il se lève tourne autour d’une table. Il dit à L. « Maman, elle vient me chercher. ». Il marche le long d’un banc et s’allonge, près de L.. Il est proche des enfants mais ne porte aucun intérêt à l’activité organisée par Morgane. Il pose sa tête sur le banc, puis va faire un tour et revient. Il répète cette action deux fois. Il se met à courir et va s’asseoir sur le banc. Il va aux toilettes et revient. Un enfant lui parle mais il ne répond pas. Il s’exprime « Je vais pas à la cantine. Je vais chez maman. ». Il répète tout le temps ces phrases. Il part faire un tour vers la bibliothèque et revient. Il réalise ce déplacement deux fois de suite. Puis, il tourne trois fois autour de la classe, rentre dans les toilettes et ressort. Il suit la maîtresse, prend son manteau et son cartable. Il se dirige vers la porte. Elle lui explique que ce n’est pas l’heure d’aller chez maman. Il range ses affaires et vient lui dire qu’il a mal au doigt. L’enseignante lui répond « Non, tu n’as rien à ton doigt », il dit « On le dira à maman ». Pendant la lecture des cahiers de vie, E. ne semble pas écouté, il ne s’intéresse pas à ce que raconte les enfants. Il se lève, fait des tours dans la classe, se déplace vers la porte. Il répète ces déplacements pendant 5 minutes. Puis il revient vers le groupe. Après la récréation, E. vient voir L.et lui dit qu’il a mal au doigt. Il répète « J’ai mal au doigt » deux fois mais il n’a rien. L. lui explique que les enfants vont bientôt aller à la cantine. Elle essaye de jouer avec lui mais il n’est pas intéressé. Ensuite, pendant les ateliers, il ne fait rien et répète qu’il ne mange pas à la cantine. Il dit à la maîtresse « J’ai mal au bras », elle lui affirme que tout va bien. Il montre après qu’il a mal à l’oreille. Au moment de la sortie, E. prend ses affaires. En attendant sa maman, il parle avec une petite fille et lui demande comment elle s’appelle. C’est très souvent le midi qu’il entre en communication avec les autres enfants de la classe. Il ne vient pas à l’école l’après-midi.
En une semaine, nous avons observé une évolution majeure dans le comportement de cet enfant. Jeudi et vendredi, il a très peu pleuré en arrivant à l'école avec sa grand-mère. En début de semaine, il ne parlait ni à Morgane, ni à moi. Vendredi il a accepté de jouer avec moi. Il m’a parlé et répété que sa maman venait le chercher et qu’il ne mangeait pas à la cantine. Il m'a dit qu'il aimerait faire de la peinture. Ensuite, je l’ai observé, il s’est installé avec les autres enfants et a parlé avec Morgane.
J'ai lu le bilan que l'enseignante a réalisé pour le rendez-vous au CAMSP. En effet, les comportements de cet enfant sont répétitifs
J’observe E., un enfant de quatre ans, qui n’a fait aucune activité depuis le début de l’année. Il pleure tous les jours et les trois premières semaines d’école, il pleurait toute la matinée sans interruption car il ne supporte pas de quitter sa maman. Il est atteint d’un problème cérébral et est suivi au CAMSP (Centre d’Action Médico-social Précoce). De plus, les médecins supposent qui souffrirait de Troubles Obsessionnels du Comportement (TOC).
E. est assis près de l'enseignante. Il se lève tourne autour d’une table. Il dit à L. « Maman, elle vient me chercher. ». Il marche le long d’un banc et s’allonge, près de L.. Il est proche des enfants mais ne porte aucun intérêt à l’activité organisée par Morgane. Il pose sa tête sur le banc, puis va faire un tour et revient. Il répète cette action deux fois. Il se met à courir et va s’asseoir sur le banc. Il va aux toilettes et revient. Un enfant lui parle mais il ne répond pas. Il s’exprime « Je vais pas à la cantine. Je vais chez maman. ». Il répète tout le temps ces phrases. Il part faire un tour vers la bibliothèque et revient. Il réalise ce déplacement deux fois de suite. Puis, il tourne trois fois autour de la classe, rentre dans les toilettes et ressort. Il suit la maîtresse, prend son manteau et son cartable. Il se dirige vers la porte. Elle lui explique que ce n’est pas l’heure d’aller chez maman. Il range ses affaires et vient lui dire qu’il a mal au doigt. L’enseignante lui répond « Non, tu n’as rien à ton doigt », il dit « On le dira à maman ». Pendant la lecture des cahiers de vie, E. ne semble pas écouté, il ne s’intéresse pas à ce que raconte les enfants. Il se lève, fait des tours dans la classe, se déplace vers la porte. Il répète ces déplacements pendant 5 minutes. Puis il revient vers le groupe. Après la récréation, E. vient voir L.et lui dit qu’il a mal au doigt. Il répète « J’ai mal au doigt » deux fois mais il n’a rien. L. lui explique que les enfants vont bientôt aller à la cantine. Elle essaye de jouer avec lui mais il n’est pas intéressé. Ensuite, pendant les ateliers, il ne fait rien et répète qu’il ne mange pas à la cantine. Il dit à la maîtresse « J’ai mal au bras », elle lui affirme que tout va bien. Il montre après qu’il a mal à l’oreille. Au moment de la sortie, E. prend ses affaires. En attendant sa maman, il parle avec une petite fille et lui demande comment elle s’appelle. C’est très souvent le midi qu’il entre en communication avec les autres enfants de la classe. Il ne vient pas à l’école l’après-midi.
En une semaine, nous avons observé une évolution majeure dans le comportement de cet enfant. Jeudi et vendredi, il a très peu pleuré en arrivant à l'école avec sa grand-mère. En début de semaine, il ne parlait ni à Morgane, ni à moi. Vendredi il a accepté de jouer avec moi. Il m’a parlé et répété que sa maman venait le chercher et qu’il ne mangeait pas à la cantine. Il m'a dit qu'il aimerait faire de la peinture. Ensuite, je l’ai observé, il s’est installé avec les autres enfants et a parlé avec Morgane.
J'ai lu le bilan que l'enseignante a réalisé pour le rendez-vous au CAMSP. En effet, les comportements de cet enfant sont répétitifs
Six enfants de PS en autonomie à un atelier de perles.
Projet d’observation :
Les enfants de Petite Section.
Mardi matin, j’ai décidé d’observer les enfants de Petite Section au sein de la classe de Petite et Moyenne Sections. A 11h20, pendant les ateliers, les 11 PS sont divisés en deux groupes. Six enfants sont en autonomie, ils complètent un dessin en respectant les couleurs des pions et leur position. Et cinq enfants participent à une séance avec l'enseignante afin d'apprendre les prénoms des camarades de classe. C’est un loto avec les photos des enfants de la classe. La maîtresse montre une photo et si un enfant possède cette image sur son carton, il doit nommer l’enfant. Ils sont calmes, regardent et touchent les photos. Ils connaissent plutôt bien les prénoms des copains de la classe. En ce qui concerne le groupe en autonomie, le professeur intervient car ils ne sont pas concentrés. J’aide les enfants de PS en autonomie car trois d’entre eux n’ont pas compris l’exercice. Individuellement, je leur explique qu’il faut colorier en suivant le modèle. Les enfants de Petite Section ont besoin d’être guidé.
Les enfants de Petite Section.
Mardi matin, j’ai décidé d’observer les enfants de Petite Section au sein de la classe de Petite et Moyenne Sections. A 11h20, pendant les ateliers, les 11 PS sont divisés en deux groupes. Six enfants sont en autonomie, ils complètent un dessin en respectant les couleurs des pions et leur position. Et cinq enfants participent à une séance avec l'enseignante afin d'apprendre les prénoms des camarades de classe. C’est un loto avec les photos des enfants de la classe. La maîtresse montre une photo et si un enfant possède cette image sur son carton, il doit nommer l’enfant. Ils sont calmes, regardent et touchent les photos. Ils connaissent plutôt bien les prénoms des copains de la classe. En ce qui concerne le groupe en autonomie, le professeur intervient car ils ne sont pas concentrés. J’aide les enfants de PS en autonomie car trois d’entre eux n’ont pas compris l’exercice. Individuellement, je leur explique qu’il faut colorier en suivant le modèle. Les enfants de Petite Section ont besoin d’être guidé.