Jeudi 18 Octobre
Mon Projet d’Observation : L'organisation d’une classe à deux niveaux.
Ce jeudi 18 Octobre, en début de journée, l’enseignante donne les consignes de travail pour le groupe des CE2. De plus, le programme des activités qu’ils ont à réaliser est écrit au tableau. Pendant ce temps, les élèves de CM1 écoutent attentivement ce que la maîtresse explique aux CE2. Elle distribue les évaluations aux CE2 et demande aux CM1 de sortir leurs ardoises. Elle leur demande de noter les homophones grammaticaux et la façon de bien les orthographier. Plusieurs élèves de CE2 lisent les consignes de l’évaluation. G. dicte les chiffres pour le premier exercice. De leur côté, les CM1 sont concentrés. Elle souhaite « Bon courage » aux CE2 et rejoint le groupe de CM1. Elle demande aux élèves de faire partager ce qu’ils ont écrit sur les ardoises et elle note au tableau les homophones. La plupart des élèves de CE2 ne sont pas déconcentrés par le travail à haute voix de l’autre groupe. Un élève de CE2 lève le doigt pour poser une question au professeur. Après quelques minutes, elle le remarque et répond à sa question. L’enseignante reprend la leçon avec les CM1, ils préparent leurs porte-vues 'Ressources'. Elle demande tout de même aux CE2 s’il y a des questions. Une élève l’interroge, G. répond pour tout le groupe. Cependant, un élève ne comprend toujours pas l’exercice 4. Le professeur se déplace pour lui expliquer personnellement. L'enseignante interroge des élèves de CM1 pour qu’ils lisent les propriétés dans le porte-vues 'Ressource'. G. demande à B. (CE2) de distribuer les cahiers du jour car les enfants doivent refaire l’écriture de la lettre K si besoin et recopier les mots incorrectes de la liste numéro 4. A 9h55, l’enseignante affiche au tableau les travaux des élèves de CM1 sur la conjugaison de trois verbes au présent de l’indicatif. Elle demande à trois élèves de CE2 qui sont à la bibliothèque de se taire. A 10h, elle dit aux CE2 qui l’évaluation est terminée, une enfant n’a pas fini mais la maîtresse lui propose de revenir sur sa copie plus tard. Les CE2 prennent le dossier sur Astérix ; c’est un dossier d’exercices de Mathématiques pour travailler en autonomie. Ensuite, le professeur distribue une fiche de Mathématiques aux CM1. Elle présente la feuille et leur demande ce qu’il faut faire. Puis, elle les laisse travailler en autonomie. Dès que les élèves finissent ce travail, ils prennent un livre. A 10h10, elle commence une séance avec les CE2. Ils corrigent ensemble une évaluation sur la Phrase. Tout d’abord, ils répètent comment une phrase est construite. A l’aide du rétro-projecteur, elle donne la correction des exercices 4 et 5 car ce sont les moins bien réussis. Les élèves participent activement à la correction et l’enseignante passe dans les rangs pour vérifier. Au tableau, elle entoure et explique les mots.
Lors de cette première matinée d'observation, je me suis rendue compte que le professeur d'une classe à double niveau ne cesse de passer d'un niveau à un autre. Il faut être doté d'une capacité d'adaptation. De plus, il faut être attentif aux besoins de l'autre groupe si l'on travaille avec un seul groupe.
Ce jeudi 18 Octobre, en début de journée, l’enseignante donne les consignes de travail pour le groupe des CE2. De plus, le programme des activités qu’ils ont à réaliser est écrit au tableau. Pendant ce temps, les élèves de CM1 écoutent attentivement ce que la maîtresse explique aux CE2. Elle distribue les évaluations aux CE2 et demande aux CM1 de sortir leurs ardoises. Elle leur demande de noter les homophones grammaticaux et la façon de bien les orthographier. Plusieurs élèves de CE2 lisent les consignes de l’évaluation. G. dicte les chiffres pour le premier exercice. De leur côté, les CM1 sont concentrés. Elle souhaite « Bon courage » aux CE2 et rejoint le groupe de CM1. Elle demande aux élèves de faire partager ce qu’ils ont écrit sur les ardoises et elle note au tableau les homophones. La plupart des élèves de CE2 ne sont pas déconcentrés par le travail à haute voix de l’autre groupe. Un élève de CE2 lève le doigt pour poser une question au professeur. Après quelques minutes, elle le remarque et répond à sa question. L’enseignante reprend la leçon avec les CM1, ils préparent leurs porte-vues 'Ressources'. Elle demande tout de même aux CE2 s’il y a des questions. Une élève l’interroge, G. répond pour tout le groupe. Cependant, un élève ne comprend toujours pas l’exercice 4. Le professeur se déplace pour lui expliquer personnellement. L'enseignante interroge des élèves de CM1 pour qu’ils lisent les propriétés dans le porte-vues 'Ressource'. G. demande à B. (CE2) de distribuer les cahiers du jour car les enfants doivent refaire l’écriture de la lettre K si besoin et recopier les mots incorrectes de la liste numéro 4. A 9h55, l’enseignante affiche au tableau les travaux des élèves de CM1 sur la conjugaison de trois verbes au présent de l’indicatif. Elle demande à trois élèves de CE2 qui sont à la bibliothèque de se taire. A 10h, elle dit aux CE2 qui l’évaluation est terminée, une enfant n’a pas fini mais la maîtresse lui propose de revenir sur sa copie plus tard. Les CE2 prennent le dossier sur Astérix ; c’est un dossier d’exercices de Mathématiques pour travailler en autonomie. Ensuite, le professeur distribue une fiche de Mathématiques aux CM1. Elle présente la feuille et leur demande ce qu’il faut faire. Puis, elle les laisse travailler en autonomie. Dès que les élèves finissent ce travail, ils prennent un livre. A 10h10, elle commence une séance avec les CE2. Ils corrigent ensemble une évaluation sur la Phrase. Tout d’abord, ils répètent comment une phrase est construite. A l’aide du rétro-projecteur, elle donne la correction des exercices 4 et 5 car ce sont les moins bien réussis. Les élèves participent activement à la correction et l’enseignante passe dans les rangs pour vérifier. Au tableau, elle entoure et explique les mots.
Lors de cette première matinée d'observation, je me suis rendue compte que le professeur d'une classe à double niveau ne cesse de passer d'un niveau à un autre. Il faut être doté d'une capacité d'adaptation. De plus, il faut être attentif aux besoins de l'autre groupe si l'on travaille avec un seul groupe.
Mon Projet d’Observation : les rythmes des élèves.
Pendant l’évaluation de Mathématiques des élèves de CE2, je remarque que les enfants travaillent à des rythmes différents. Deux élèves finissent l’évaluation très rapidement alors que plusieurs enfants n’ont pas terminé le recto de la page. Un élève relit deux fois sa copie. Dix minutes après que les premiers finissent, deux autres élèves terminent l’évaluation. Ils restent calmes et prennent un livre. Quatre élèves de CE2 n’ont pas fini l’évaluation. M. et J. relisent consciencieusement leurs feuilles. Puis, ils font le travail dans le cahier du jour. A. et J. continuent la lecture car ils n’ont pas de correction à faire. A 9h55, une élève en difficulté de Lecture n’a pas terminé l’évaluation, elle ne respecte pas la consigne pour l’exercice 8. Elle écrit sur son sous-main pour trouver les réponses de l’exercice 9. Avant la récréation, l'enseignante met fin à l'évaluation, cet enfant n'a pas terminé et n'a pas eu le temps de relire.
-Comment organiser sa classe afin de respecter le rythme de chaque enfant et ne pas le pénaliser?
Pendant l’évaluation de Mathématiques des élèves de CE2, je remarque que les enfants travaillent à des rythmes différents. Deux élèves finissent l’évaluation très rapidement alors que plusieurs enfants n’ont pas terminé le recto de la page. Un élève relit deux fois sa copie. Dix minutes après que les premiers finissent, deux autres élèves terminent l’évaluation. Ils restent calmes et prennent un livre. Quatre élèves de CE2 n’ont pas fini l’évaluation. M. et J. relisent consciencieusement leurs feuilles. Puis, ils font le travail dans le cahier du jour. A. et J. continuent la lecture car ils n’ont pas de correction à faire. A 9h55, une élève en difficulté de Lecture n’a pas terminé l’évaluation, elle ne respecte pas la consigne pour l’exercice 8. Elle écrit sur son sous-main pour trouver les réponses de l’exercice 9. Avant la récréation, l'enseignante met fin à l'évaluation, cet enfant n'a pas terminé et n'a pas eu le temps de relire.
-Comment organiser sa classe afin de respecter le rythme de chaque enfant et ne pas le pénaliser?
Mon Projet d'Observation : Réviser de façon ludique
A 11h15, pendant les ateliers, un groupe joue à Ortho Cats avec l'ASEM ; c’est un jeu de cartes sur les homophones grammaticaux. Ils sont installés au fond autour d’une table basse. Avant le début de la partie, C. (ASEM) explique les règles du jeu. Le but du jeu est de récolter le plus de carte. Il est interdit de crier, les enfants doivent rester calmes. Tout d’abord, elle lit la question puis les élèves bénéficient d’un temps de réflexion. Voici un exemple de question « Quand on/ont veut dominer la nature, il faut commencer par lui obéir. ». Lorsqu’elle dit « Top », ils doivent poser la main sur la carte qui correspond. L’ASEM prévient que si un enfant tape avant le « Top » il est éliminé de la partie. Elle insiste sur le fait qu’ils doivent apprendre à se contrôler. Les enfants sont participatifs et très intéressés par ce jeu. Lorsqu’un enfant est le premier à taper, il doit justifier sa réponse. Après les ateliers, j’ai demandé à un élève ce qu’il pensait de ce jeu. Il m’a répondu « J’ai beaucoup aimé, on apprend en jouant et en plus j’ai gagné ! ».
A 11h15, pendant les ateliers, un groupe joue à Ortho Cats avec l'ASEM ; c’est un jeu de cartes sur les homophones grammaticaux. Ils sont installés au fond autour d’une table basse. Avant le début de la partie, C. (ASEM) explique les règles du jeu. Le but du jeu est de récolter le plus de carte. Il est interdit de crier, les enfants doivent rester calmes. Tout d’abord, elle lit la question puis les élèves bénéficient d’un temps de réflexion. Voici un exemple de question « Quand on/ont veut dominer la nature, il faut commencer par lui obéir. ». Lorsqu’elle dit « Top », ils doivent poser la main sur la carte qui correspond. L’ASEM prévient que si un enfant tape avant le « Top » il est éliminé de la partie. Elle insiste sur le fait qu’ils doivent apprendre à se contrôler. Les enfants sont participatifs et très intéressés par ce jeu. Lorsqu’un enfant est le premier à taper, il doit justifier sa réponse. Après les ateliers, j’ai demandé à un élève ce qu’il pensait de ce jeu. Il m’a répondu « J’ai beaucoup aimé, on apprend en jouant et en plus j’ai gagné ! ».
Mon Projet d'Observation : L'autonomie des élèves de CE2
Pendant que les élèves de CM1 se préparent pour les ateliers, le professeur donne les consignes pour le travail en autonomie des CE2. Ils ont des exercices d’écriture à faire dans le cahier du jour et une fiche d’orthographe dans le cahier d’entraînement. Les enfants commencent à travailler de façon appliquée. Vers 11h30, trois élèves discutent et jouent avec un crayon. L’enseignante se lève et leur demande de se taire et précise que le travail est personnel. Après 20 minute, trois élèves ont commencé la deuxième partie du travail qui leur est demandé. Un enfant n’a quasiment rien fait en ce qui concerne l’écriture. Il n’est pas concentré et distrait une autre élève. Deux autres enfants bavardent. A 11h40, un enfant a terminé tout le travail demandé, elle prend un livre calmement. L’enseignante demande « Les CE2 comment ça va ? », dans l’ensemble tout se passe bien. Lorsqu’ils ont terminé, sans demander à la maîtresse, M. et C. dessinent, et E. complète son dossier Astérix. A 11h50, l’enseignante propose aux CE2 qui ont fini de compléter une compréhension écrite au sujet d’un texte qu’ils avaient à lire à la maison. Elle distribue les feuilles et les enfants mettent une chemise pour séparer la table afin d’éviter la copie. Les élèves sont concentrés à part B. qui joue avec un crayon et sa règle. Il se lève pour aller demander un mot à G., qui travaille avec les CM1, mais elle répond que toutes les réponses sont dans le livre. Elle lui propose de chercher dans le dictionnaire s’il le souhaite. Lorsque les élèves terminent la fiche, ils prennent un livre ou font un dessin calmement. A midi, les CE2 sont calmes mais ils n’ont pas tous terminé le travail. Il y a une réelle différence de rythme entre les élèves.
A 15h45, Morgane prend en charge une séance de Grammaire avec le groupe des CM1. Les CE2 travaillent donc en autonomie. L’enseignante titulaire a noté au tableau ce qu’ils ont à faire et elle explique à haute voix. Elle précise qu’ils doivent travailler tout seul. Quelques minutes plus tard, Un enfant pose une question au professeur mais elle lui répond « Tu dois te débrouiller tout seul Baptiste ». J’observe qu’A. bavarde avec sa voisine. Un autre élève se dirige vers G. mais elle lui fait « non » de la main. Le travail en autonomie se déroule relativement bien, les élèves sont concentrés et n’écoutent pas le cours de Morgane. Les chemises posées entre deux élèves permettent de ne pas discuter avec son voisin et de se focaliser sur sa feuille. Etant donné que B. a fini la page 20 du fichier de Mathématiques, G. lui propose de réaliser la page 21. Il revient quelques minutes après pour qu’elle corrige la page 21 mais il a seulement fait l’exercice 1. Elle lui demande s’il se moque d’elle et il repart à sa place. Un autre enfant vient lui aussi faire corriger son fichier de Mathématiques, l’enseignante vérifie et lui demande de refaire un exercice. A. a également fini la page 20, la maîtresse lui indique la page 21. Il le note au tableau pour que les autres élèves sachent qu’ils peuvent continuer les exercices. Après 30 minutes d’autonomie, je note que trois élèves s’intéressent à la leçon que Morgane donne aux CM1. Les enfants qui ont fini le travail à faire, lisent un livre ou une revue en silence. Un CE2 est en train de résoudre un problème de Mathématiques sur la monnaie. Il se lève et prend des billets et des pièces en carton au fond de la classe afin de mieux comprendre l’exercice. Le professeur titulaire ne lui a pas conseillé de faire ça, il a pris la décision seul.
-Comment l'autonomie des élèves est-il mise en place ?
-Combien de temps est-il recommandé de laisser un groupe en autonomie ?
Pendant que les élèves de CM1 se préparent pour les ateliers, le professeur donne les consignes pour le travail en autonomie des CE2. Ils ont des exercices d’écriture à faire dans le cahier du jour et une fiche d’orthographe dans le cahier d’entraînement. Les enfants commencent à travailler de façon appliquée. Vers 11h30, trois élèves discutent et jouent avec un crayon. L’enseignante se lève et leur demande de se taire et précise que le travail est personnel. Après 20 minute, trois élèves ont commencé la deuxième partie du travail qui leur est demandé. Un enfant n’a quasiment rien fait en ce qui concerne l’écriture. Il n’est pas concentré et distrait une autre élève. Deux autres enfants bavardent. A 11h40, un enfant a terminé tout le travail demandé, elle prend un livre calmement. L’enseignante demande « Les CE2 comment ça va ? », dans l’ensemble tout se passe bien. Lorsqu’ils ont terminé, sans demander à la maîtresse, M. et C. dessinent, et E. complète son dossier Astérix. A 11h50, l’enseignante propose aux CE2 qui ont fini de compléter une compréhension écrite au sujet d’un texte qu’ils avaient à lire à la maison. Elle distribue les feuilles et les enfants mettent une chemise pour séparer la table afin d’éviter la copie. Les élèves sont concentrés à part B. qui joue avec un crayon et sa règle. Il se lève pour aller demander un mot à G., qui travaille avec les CM1, mais elle répond que toutes les réponses sont dans le livre. Elle lui propose de chercher dans le dictionnaire s’il le souhaite. Lorsque les élèves terminent la fiche, ils prennent un livre ou font un dessin calmement. A midi, les CE2 sont calmes mais ils n’ont pas tous terminé le travail. Il y a une réelle différence de rythme entre les élèves.
A 15h45, Morgane prend en charge une séance de Grammaire avec le groupe des CM1. Les CE2 travaillent donc en autonomie. L’enseignante titulaire a noté au tableau ce qu’ils ont à faire et elle explique à haute voix. Elle précise qu’ils doivent travailler tout seul. Quelques minutes plus tard, Un enfant pose une question au professeur mais elle lui répond « Tu dois te débrouiller tout seul Baptiste ». J’observe qu’A. bavarde avec sa voisine. Un autre élève se dirige vers G. mais elle lui fait « non » de la main. Le travail en autonomie se déroule relativement bien, les élèves sont concentrés et n’écoutent pas le cours de Morgane. Les chemises posées entre deux élèves permettent de ne pas discuter avec son voisin et de se focaliser sur sa feuille. Etant donné que B. a fini la page 20 du fichier de Mathématiques, G. lui propose de réaliser la page 21. Il revient quelques minutes après pour qu’elle corrige la page 21 mais il a seulement fait l’exercice 1. Elle lui demande s’il se moque d’elle et il repart à sa place. Un autre enfant vient lui aussi faire corriger son fichier de Mathématiques, l’enseignante vérifie et lui demande de refaire un exercice. A. a également fini la page 20, la maîtresse lui indique la page 21. Il le note au tableau pour que les autres élèves sachent qu’ils peuvent continuer les exercices. Après 30 minutes d’autonomie, je note que trois élèves s’intéressent à la leçon que Morgane donne aux CM1. Les enfants qui ont fini le travail à faire, lisent un livre ou une revue en silence. Un CE2 est en train de résoudre un problème de Mathématiques sur la monnaie. Il se lève et prend des billets et des pièces en carton au fond de la classe afin de mieux comprendre l’exercice. Le professeur titulaire ne lui a pas conseillé de faire ça, il a pris la décision seul.
-Comment l'autonomie des élèves est-il mise en place ?
-Combien de temps est-il recommandé de laisser un groupe en autonomie ?
Prise en charge d’une séance de Mathématiques avec les CE2
Dans l’ensemble, je suis satisfaite de ma séance de Mathématiques avec les élèves de CE2, même si je ne me suis pas sentie totalement à l'aise. Pour commencer, je leur ai expliqué que nous allions travailler sur la Multiplication et j’ai demandé s’ils avaient déjà travaillé cette notion. Ils m’ont répondu qu’ils avaient découvert la Multiplication en CE1. J’avais préparé une évaluation diagnostique afin de découvrir ce que connaissais les élèves. J’ai précisé que c’était seulement un entraînement et que ce n’était pas grave de se tromper. J’ai demandé à des élèves de lire les consignes et j’ai remarqué que j’avais fait des erreurs. J’avais fait une faute de frappe et j’avais mis un bouquet de fleurs en trop. Je me suis sentie déstabilisée mais je n’ai rien montré aux élèves. J’ai réagi avec humour en disant que même la maîtresse pouvait se tromper. Je me suis déplacée dans les rangs pendant cet exercice puis nous avons fait la correction ensemble. J’interrogeais un élève pour connaître la méthode qu’il avait utilisée et je demandais aux autres quelles méthodes ils avaient choisies. Certains se sont appuyés sur l’addition répétée, d’autres sur la multiplication. Dans un deuxième temps, j’avais décidé de mettre en place un exercice de manipulation. J’ai distribué une boîte avec des étiquettes sur lesquelles on lisait des calculs. J’ai posé des problèmes que j’illustrais au tableau et les enfants, par deux, devaient proposer le ou les calculs qui correspondaient. A chaque fois, il était possible d’utiliser la multiplication et l’addition réitérée. Les élèves ont ainsi observé que la multiplication était égale à l’addition répétée du même nombre. J’ai proposé seulement deux situations alors que j’en avais préparées trois. Je pense que j’aurais dû répéter plus souvent "4+4+4 c’est 4 répété 3 fois" par exemple. Je me suis rendue compte que le temps passait très vite et les élèves avaient compris le principe de la Multiplication. Dans un troisième temps, j’ai demandé aux CE2 d’ouvrir leurs fichiers de Mathématiques à la page 26. Nous avons lu et réalisé l’exercice 1 ensemble. Ils ont eu le temps de commencer l’exercice 2 individuellement mais à 15h nous nous sommes interrompus pour la récréation.
Bilan fait par l'enseignante sur ma séance :
Nous avons fait un bilan de notre journée en fin de journée avec l’enseignante. Concernant ma séance, elle m’a dit que tout s’était bien déroulé et que j’avais réussi à maintenir une bonne ambiance de travail dans la classe. Elle a trouvé intéressant le fait de proposer une évaluation diagnostique. Elle m’a dit que c’était très bien d’avoir précisé que c’était pour s’entraîner. Elle a remarqué que j’avais fait des efforts pour connaître les prénoms des enfants. C’était donc plus facile de les interroger. Elle m’a dit que j’aurais dû utiliser un crayon plus foncé pour mes illustrations au tableau car ce n’était pas très lisible de loin. G. m’a elle aussi précisé que j’aurais dû répéter plus souvent 5+5+5+5 c’est 5 répété 4 fois par exemple. Elle a également remarqué qu’à un moment j’avais posé une question et donné la réponse juste après. Je ne m’en suis pas rendue compte pendant la séance. Elle m’a avoué que ça lui arrivait aussi parfois. Elle a remarqué que j’avais su gérer la classe correctement et qu’il était important de répéter les règles comme je l’avais fait. En effet, j’ai répété qu’il fallait lever le doigt à un enfant qui parlait sans se soucier des autres élèves. Elle a trouvé très bien de varier les modalités de travail : collectivement, par deux, individuellement.
Dans l’ensemble, je suis satisfaite de ma séance de Mathématiques avec les élèves de CE2, même si je ne me suis pas sentie totalement à l'aise. Pour commencer, je leur ai expliqué que nous allions travailler sur la Multiplication et j’ai demandé s’ils avaient déjà travaillé cette notion. Ils m’ont répondu qu’ils avaient découvert la Multiplication en CE1. J’avais préparé une évaluation diagnostique afin de découvrir ce que connaissais les élèves. J’ai précisé que c’était seulement un entraînement et que ce n’était pas grave de se tromper. J’ai demandé à des élèves de lire les consignes et j’ai remarqué que j’avais fait des erreurs. J’avais fait une faute de frappe et j’avais mis un bouquet de fleurs en trop. Je me suis sentie déstabilisée mais je n’ai rien montré aux élèves. J’ai réagi avec humour en disant que même la maîtresse pouvait se tromper. Je me suis déplacée dans les rangs pendant cet exercice puis nous avons fait la correction ensemble. J’interrogeais un élève pour connaître la méthode qu’il avait utilisée et je demandais aux autres quelles méthodes ils avaient choisies. Certains se sont appuyés sur l’addition répétée, d’autres sur la multiplication. Dans un deuxième temps, j’avais décidé de mettre en place un exercice de manipulation. J’ai distribué une boîte avec des étiquettes sur lesquelles on lisait des calculs. J’ai posé des problèmes que j’illustrais au tableau et les enfants, par deux, devaient proposer le ou les calculs qui correspondaient. A chaque fois, il était possible d’utiliser la multiplication et l’addition réitérée. Les élèves ont ainsi observé que la multiplication était égale à l’addition répétée du même nombre. J’ai proposé seulement deux situations alors que j’en avais préparées trois. Je pense que j’aurais dû répéter plus souvent "4+4+4 c’est 4 répété 3 fois" par exemple. Je me suis rendue compte que le temps passait très vite et les élèves avaient compris le principe de la Multiplication. Dans un troisième temps, j’ai demandé aux CE2 d’ouvrir leurs fichiers de Mathématiques à la page 26. Nous avons lu et réalisé l’exercice 1 ensemble. Ils ont eu le temps de commencer l’exercice 2 individuellement mais à 15h nous nous sommes interrompus pour la récréation.
Bilan fait par l'enseignante sur ma séance :
Nous avons fait un bilan de notre journée en fin de journée avec l’enseignante. Concernant ma séance, elle m’a dit que tout s’était bien déroulé et que j’avais réussi à maintenir une bonne ambiance de travail dans la classe. Elle a trouvé intéressant le fait de proposer une évaluation diagnostique. Elle m’a dit que c’était très bien d’avoir précisé que c’était pour s’entraîner. Elle a remarqué que j’avais fait des efforts pour connaître les prénoms des enfants. C’était donc plus facile de les interroger. Elle m’a dit que j’aurais dû utiliser un crayon plus foncé pour mes illustrations au tableau car ce n’était pas très lisible de loin. G. m’a elle aussi précisé que j’aurais dû répéter plus souvent 5+5+5+5 c’est 5 répété 4 fois par exemple. Elle a également remarqué qu’à un moment j’avais posé une question et donné la réponse juste après. Je ne m’en suis pas rendue compte pendant la séance. Elle m’a avoué que ça lui arrivait aussi parfois. Elle a remarqué que j’avais su gérer la classe correctement et qu’il était important de répéter les règles comme je l’avais fait. En effet, j’ai répété qu’il fallait lever le doigt à un enfant qui parlait sans se soucier des autres élèves. Elle a trouvé très bien de varier les modalités de travail : collectivement, par deux, individuellement.
fiches_séances_mathématiques.pdf | |
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evaluation_diagnostique_ce2_multiplication.docx | |
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File Type: | docx |
Vendredi 19 Octobre
La classe de CE2-CM1.
Mon Projet d’Observation : La motivation
Pendant la séance de Géographie, j'observe un élève pour essayer de comprendre sa motivation. Cet enfant de CM1 lève très souvent le doigt. Il copie les réponses que l'enseignante note au tableau mais dès qu’il a fini il lève le doigt pour répondre. Il n’est pas forcément interrogé. Il écrit proprement et ne fait pas de fautes en recopiant. A un moment, le professeur demande « Quelle est la différence entre un bois et une forêt ? » et elle interroge C. qui lève le doigt. Lors de l’élaboration de la carte des paysages, il est également très actif. Il travaille de manière consciencieuse et échange un peu avec son voisin.
-Comment faire naître la motivation ?
-Quelles situations d’apprentissages motivent les élèves ?
Pendant la séance de Géographie, j'observe un élève pour essayer de comprendre sa motivation. Cet enfant de CM1 lève très souvent le doigt. Il copie les réponses que l'enseignante note au tableau mais dès qu’il a fini il lève le doigt pour répondre. Il n’est pas forcément interrogé. Il écrit proprement et ne fait pas de fautes en recopiant. A un moment, le professeur demande « Quelle est la différence entre un bois et une forêt ? » et elle interroge C. qui lève le doigt. Lors de l’élaboration de la carte des paysages, il est également très actif. Il travaille de manière consciencieuse et échange un peu avec son voisin.
-Comment faire naître la motivation ?
-Quelles situations d’apprentissages motivent les élèves ?
Mon Projet d’Observation : L’évaluation et les différents rythmes des élèves
A 9h20, les élèves de CM1 commencent l’évaluation sur la recherche dans le dictionnaire. Je décide d’observer un élève en particulier pour me rendre compte de son rythme et de sa façon de travailler pendant une évaluation. Il débute par l’exercice 1, il recherche le mot ‘Nénuphar’ dans le dictionnaire. Il est à la page NA – NEI lorsqu’il décide de chercher le mot ‘Pourpre’ qu’il trouve sans difficulté. Ainsi, il copie la définition sur sa feuille. Il se concentre à nouveau sur la recherche du premier mot et cette fois il identifie la page facilement. Je me rends compte que les élèves n’avancent pas au même rythme. Un garçon L. n’a pas finit d’écrire la première définition alors que quatre élèves sont en train de réaliser l’exercice 2. A. (l'élève que j'observe) continue sa recherche de mot pour l’exercice 1 et il copie la définition. A 9h45, il commence l’exercice 2. Il trouve le mot ‘jalonner’ dans le dictionnaire, lit la définition et entoure celle qui convient. Cinq minutes après il termine l’exercice 2. Six élèves répondent aux exercices du verso de la feuille et une élève a quasiment fini l’évaluation. L. est toujours à l’exercice 1. A. lit ensuite la consigne de l’exercice 3. Il met des couleurs afin de repérer l’intrus entre les mots repères. Le garçon qui travaille plus lentement que les autres ne comprend pas l’exercice 2. Je lui explique la consigne mais quelques minutes plus tard il n’a toujours pas commencé. A 10h, A. entame l’exercice 4 au verso de la feuille. Au même moment, deux élèves ont terminé l’évaluation. Ils la mettent sous leurs sous-mains et lisent un livre en silence. Après avoir effectué l’exercice 4, l’élève que j’observe lit la consigne de l’exercice 5, puis il réalise l’exercice 6. Cet exercice est plus facile car il n’a pas besoin de rechercher dans le dictionnaire. Il répond rapidement puis revient à l’exercice 5. Pendant ces 10 minutes, L. n’a rien fait, il n’est pas concentré et écoute ce que dit l’enseignante au groupe des CE2. Ensuite, la maîtresse vient l’aider mais il ne fait rien malgré son intervention. Trois autres élèves finissent l’évaluation alors que cet élève est toujours à l’exercice 2. Un autre élève commence tout juste le verso de la feuille. A. a bien compris la consigne de l’exercice 5, il l’effectue en prenant son temps. A 10h20, le professeur demande à tous les élèves de rendre leurs évaluations car c’est l’heure de la récréation. A. n’a pas fini son devoir. Nous en discutons ensemble et elle nous avoue que l’évaluation était beaucoup trop longue (1 heure). Très peu d’élèves ont terminé le travail demandé. J’ai observé qu’il est très difficile pour des enfants de CM1 de rester concentrés tout ce temps. L’enseignante nous informe qu’elle aurait dû seulement demander le numéro de page au lieu d’exiger la définition complète. En effet, c’est ce qu’elle a demandé à l’élève qui a travaillé de manière très lente. Pour qu’il ne perde pas trop de temps à l’exercice 1, elle lui a dit d’écrire seulement la page. Cependant, il n’a effectué qu’un quart de l’évaluation.
-Comment prendre en compte le rythme de chaque enfant pendant les évaluations?
A 9h20, les élèves de CM1 commencent l’évaluation sur la recherche dans le dictionnaire. Je décide d’observer un élève en particulier pour me rendre compte de son rythme et de sa façon de travailler pendant une évaluation. Il débute par l’exercice 1, il recherche le mot ‘Nénuphar’ dans le dictionnaire. Il est à la page NA – NEI lorsqu’il décide de chercher le mot ‘Pourpre’ qu’il trouve sans difficulté. Ainsi, il copie la définition sur sa feuille. Il se concentre à nouveau sur la recherche du premier mot et cette fois il identifie la page facilement. Je me rends compte que les élèves n’avancent pas au même rythme. Un garçon L. n’a pas finit d’écrire la première définition alors que quatre élèves sont en train de réaliser l’exercice 2. A. (l'élève que j'observe) continue sa recherche de mot pour l’exercice 1 et il copie la définition. A 9h45, il commence l’exercice 2. Il trouve le mot ‘jalonner’ dans le dictionnaire, lit la définition et entoure celle qui convient. Cinq minutes après il termine l’exercice 2. Six élèves répondent aux exercices du verso de la feuille et une élève a quasiment fini l’évaluation. L. est toujours à l’exercice 1. A. lit ensuite la consigne de l’exercice 3. Il met des couleurs afin de repérer l’intrus entre les mots repères. Le garçon qui travaille plus lentement que les autres ne comprend pas l’exercice 2. Je lui explique la consigne mais quelques minutes plus tard il n’a toujours pas commencé. A 10h, A. entame l’exercice 4 au verso de la feuille. Au même moment, deux élèves ont terminé l’évaluation. Ils la mettent sous leurs sous-mains et lisent un livre en silence. Après avoir effectué l’exercice 4, l’élève que j’observe lit la consigne de l’exercice 5, puis il réalise l’exercice 6. Cet exercice est plus facile car il n’a pas besoin de rechercher dans le dictionnaire. Il répond rapidement puis revient à l’exercice 5. Pendant ces 10 minutes, L. n’a rien fait, il n’est pas concentré et écoute ce que dit l’enseignante au groupe des CE2. Ensuite, la maîtresse vient l’aider mais il ne fait rien malgré son intervention. Trois autres élèves finissent l’évaluation alors que cet élève est toujours à l’exercice 2. Un autre élève commence tout juste le verso de la feuille. A. a bien compris la consigne de l’exercice 5, il l’effectue en prenant son temps. A 10h20, le professeur demande à tous les élèves de rendre leurs évaluations car c’est l’heure de la récréation. A. n’a pas fini son devoir. Nous en discutons ensemble et elle nous avoue que l’évaluation était beaucoup trop longue (1 heure). Très peu d’élèves ont terminé le travail demandé. J’ai observé qu’il est très difficile pour des enfants de CM1 de rester concentrés tout ce temps. L’enseignante nous informe qu’elle aurait dû seulement demander le numéro de page au lieu d’exiger la définition complète. En effet, c’est ce qu’elle a demandé à l’élève qui a travaillé de manière très lente. Pour qu’il ne perde pas trop de temps à l’exercice 1, elle lui a dit d’écrire seulement la page. Cependant, il n’a effectué qu’un quart de l’évaluation.
-Comment prendre en compte le rythme de chaque enfant pendant les évaluations?
Bilan de ma séance de Mathématiques
Vendredi 19 Octobre, j’ai effectué une nouvelle séance de Mathématiques avec le groupe de CE2. J’ai poursuivis sur le thème du Sens de la Multiplication. Pour commencer, j’ai demandé aux élèves ce qu’ils avaient retenu de la séance de la veille. Ils ont participé et se rappelaient de tout ce que nous avions fait. J’ai expliqué le premier exercice et j’ai dessiné les situations au tableau. Je posais la question oralement et les élèves devaient effectuer le calcul sur l’ardoise individuellement. J’ai remarqué qu’ils avaient bien compris comment mettre en œuvre une multiplication. J’ai fait des efforts pour insister sur « c’est 4 qui est répété 6 fois » par exemple. La phase de synthèse du cours s’est bien déroulée. J’ai fait participer les enfants pour qu’ils disent ce qu’il était important de retenir. J’ai mis au tableau l’affiche que j’avais réalisée et nous l’avons lu et complété ensemble. Cependant, je me suis rendue compte que ce n’était pas lisible de loin. Si un jour je souhaite réutiliser cet affichage, je changerai la police. Pendant la séance, je devais surveiller si le groupe de CM1 effectuait correctement le travail en autonomie qui leur était demandé. J’ai demandé une fois de faire moins de bruit mais dans l’ensemble ils étaient très calmes. Ensuite, nous avons construit les tables de multiplication de deux et trois. Chacun leur tour, les élèves donnaient le calcul et la réponse. Je répétais pour insister. Je pense que j’aurais dû noter au tableau car certains étaient un peu perdus même si je montrais avec la feuille. Pendant ce temps de réflexion, je suis allée voir deux élèves de CM1 qui levaient le doigt. J’ai expliqué la consigne à un élève en difficulté et j’ai répondu à une question. Dans un quatrième temps, j’ai demandé à deux élèves de distribuer les fichiers de Mathématiques. Les exercices de la page 26 étaient des exercices d’application. Je suis allée auprès d’une élève pour l’aider à comprendre la consigne car elle a des difficultés de lecture. Suite à cela, elle a fait l’exercice correctement.
En fin de journée, nous avons fait un bilan avec l’enseignante qui nous a accueillies. En ce qui concerne ma séance, elle m’a avoué qu’elle m’avait sentie plus à l’aise que la veille, ce qui était vrai. Elle m’a dit que j’aurais pu utiliser des nombres plus grands dans le premier exercice pour être sûre que les élèves comprennent bien le sens de la multiplication. Elle a trouvé intéressant de partir de ce que les enfants avaient retenus. Elle aussi a remarqué que l’affichage n’était pas assez gros. Elle a constaté que j’avais su gérer les deux groupes. Et l’enseignante a dit que c’était très bien d’être allé aider les élèves en difficulté. Elle a constaté que j’aurais pu laisser certains élèves continuer seul à construire les tables de multiplication. C’est une bonne idée pour favoriser le travail différencier et se concentrer sur les élèves qui n’ont pas totalement acquis la notion.
Vendredi 19 Octobre, j’ai effectué une nouvelle séance de Mathématiques avec le groupe de CE2. J’ai poursuivis sur le thème du Sens de la Multiplication. Pour commencer, j’ai demandé aux élèves ce qu’ils avaient retenu de la séance de la veille. Ils ont participé et se rappelaient de tout ce que nous avions fait. J’ai expliqué le premier exercice et j’ai dessiné les situations au tableau. Je posais la question oralement et les élèves devaient effectuer le calcul sur l’ardoise individuellement. J’ai remarqué qu’ils avaient bien compris comment mettre en œuvre une multiplication. J’ai fait des efforts pour insister sur « c’est 4 qui est répété 6 fois » par exemple. La phase de synthèse du cours s’est bien déroulée. J’ai fait participer les enfants pour qu’ils disent ce qu’il était important de retenir. J’ai mis au tableau l’affiche que j’avais réalisée et nous l’avons lu et complété ensemble. Cependant, je me suis rendue compte que ce n’était pas lisible de loin. Si un jour je souhaite réutiliser cet affichage, je changerai la police. Pendant la séance, je devais surveiller si le groupe de CM1 effectuait correctement le travail en autonomie qui leur était demandé. J’ai demandé une fois de faire moins de bruit mais dans l’ensemble ils étaient très calmes. Ensuite, nous avons construit les tables de multiplication de deux et trois. Chacun leur tour, les élèves donnaient le calcul et la réponse. Je répétais pour insister. Je pense que j’aurais dû noter au tableau car certains étaient un peu perdus même si je montrais avec la feuille. Pendant ce temps de réflexion, je suis allée voir deux élèves de CM1 qui levaient le doigt. J’ai expliqué la consigne à un élève en difficulté et j’ai répondu à une question. Dans un quatrième temps, j’ai demandé à deux élèves de distribuer les fichiers de Mathématiques. Les exercices de la page 26 étaient des exercices d’application. Je suis allée auprès d’une élève pour l’aider à comprendre la consigne car elle a des difficultés de lecture. Suite à cela, elle a fait l’exercice correctement.
En fin de journée, nous avons fait un bilan avec l’enseignante qui nous a accueillies. En ce qui concerne ma séance, elle m’a avoué qu’elle m’avait sentie plus à l’aise que la veille, ce qui était vrai. Elle m’a dit que j’aurais pu utiliser des nombres plus grands dans le premier exercice pour être sûre que les élèves comprennent bien le sens de la multiplication. Elle a trouvé intéressant de partir de ce que les enfants avaient retenus. Elle aussi a remarqué que l’affichage n’était pas assez gros. Elle a constaté que j’avais su gérer les deux groupes. Et l’enseignante a dit que c’était très bien d’être allé aider les élèves en difficulté. Elle a constaté que j’aurais pu laisser certains élèves continuer seul à construire les tables de multiplication. C’est une bonne idée pour favoriser le travail différencier et se concentrer sur les élèves qui n’ont pas totalement acquis la notion.
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